poême de bluette staeger,et d’autres poètes.
Petit texte trouvé sur le site “La magie des fractales”
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“Artistes de tous pays, de toutes les couleurs,
communiquez votre passion à votre entourage et au plus grand nombre.
N’ayez pas honte de ce que vous faites
et, quel que soit le niveau technique de vos réalisations,
sachez que vous toucherez toujours quelqu’un.
Faites circuler l’art sous toutes ses formes
et vous participerez activement à la construction d’un nouveau Monde de gens Eveillés.
Utilisons internet pour développer une toile lumineuse autour de notre planète”.
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Poème : « Moi, je et nous voudrions… »
Installé dans un rutilant confort tendrement moelleux,
Je pense me la couler douce, sous de bons cieux,
Et satisfaire mes besoins et mes désirs jusqu’à la mort
Sans regarder ailleurs, centré sur mon propre décor.
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Eh oui, j’en ai bavé pour m’acheter une petite maison,
Une voiture, une moto, un chien et des télévisions !
J’ai travaillé dur, alors, j’ai des droits de propriétaire
Et vous voudriez que je regarde, là-bas, la misère !
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Nous voudrions que tu écoutes attentivement le vent
Qui « hurle » la douleur et les larmes des pauvres gens.
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Je me suis offert une piscine avec un soleil artificiel,
Je n’invite pas qui veut à profiter de mes avoirs,
Ma femme, mes gosses, mes amis le samedi soir
Me suffisent amplement sous mon toit sans ciel.
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J’habite un pays neutre où aucun risque n’est possible,
La guerre est à cent lieux et elle n’est pas si terrible,
Après tout, s’ils veulent se battre, ce n’est pas si grave,
Ce sont des Noirs, des arabes ou des Slaves.
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Nous voudrions que tu écoutes attentivement le vent
Qui « hurle » la douleur et les larmes des pauvres gens.
Ce sont nos multinationales qui sèment la zizanie
Pour s’enrichir, encore et encore, au mépris de la vie.
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Mon patron, lui, il a construit son usine de ses mains,
On y fabrique de gros canons, mais c’est bien
Puisqu’il emploie patriotiquement trois mille ouvriers,
Hélas, des fainéants que je dois souvent rudoyer !
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Il y a trop de gens qui perdent leur temps à manifester
Pour les femmes, les réfugiés, au lieu d’aller bosser,
Alors que peut-on me reprocher, je ne m’amuse pas à ça ?
Je ne suis pas sans logis et sans pouvoir d’achat.
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Nous voudrions que tu écoutes attentivement le vent
Qui « hurle » la douleur et les larmes des pauvres gens.
Ce sont nos multinationales qui sèment la zizanie
Pour s’enrichir, encore et encore, au mépris de la vie.
Pour les déshérités, nous demandons la compréhension
Car il n’y a pas de salaires pour toute la population.
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Je ne suis pas un antisocial, un égoïste ou un raciste,
Je donne de l’argent pour la chaîne du bonheur,
Histoire d’éloigner de chez moi la pauvreté, le malheur,
Et dire que l’on me traite de monstrueux fasciste !
Même si cette inéluctable vérité peut vous paraître sadique,
La bonté, la générosité sans profit n’existent pas,
De croire aux bons sentiments, c’est entièrement utopique.
Qu’apporteront vos bonnes actions lors d’un trépas ?
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Nous voudrions que tu écoutes attentivement le vent
Qui « hurle » la douleur et les larmes des pauvres gens.
Ce sont nos multinationales qui sèment la zizanie
Pour s’enrichir, encore et encore, au mépris de la vie.
Pour les déshérités, nous demandons la compréhension
Car il n’y a pas de salaires pour toute la population.
Si tu voulais bien voir les autres, tu te rendrais compte
Que dans leurs yeux clairvoyants se reflète ta honte.
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De nos jours, il faut être combatif, le plus fort, le meilleur.
Regardez, l’Amérique est respectée, un impérialisme
Qui sait heureusement être cruel et vindicatif à ses heures,
Et vous aimeriez que j’abandonne mon égocentrisme ?
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On ne doit pas tout tolérer, les femmes doivent se taire
Pour que leur mari et leur père les exhibent, fiers.
Cela éviterait bien des remises en question, parbleu !
Voilà, même si cela, pour vous, peut-être odieux !
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Nous voudrions que tu écoutes attentivement le vent
Qui « hurle » la douleur et les larmes des pauvres gens.
Ce sont nos multinationales qui sèment la zizanie
Pour s’enrichir, encore et encore, au mépris de la vie.
Pour les déshérités, nous demandons la compréhension
Car il n’y a pas de salaires pour toute la population.
Si tu voulais bien voir les autres, tu te rendrais compte
Que dans leurs yeux clairvoyants se reflète ta honte.
Nous aimerions que tu donnes un brin d’humanité,
Cela soulagerait ton coeur lourd, dur et ficelé.
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Auteur : Bluette Staeger.
Un autre ! un autre ! quelle impatience ! en voilà un autre de poëme , et merci a unpeudetao , car il s’agit de l’un de ses messages .
Et si les méchants ne portaient qu’un masque
Qui, avec le temps, se scellerait de façon immuable,
À la générosité et la clarté deviendrait imperméable,
Qui obstruerait la conscience aux profits de frasques.
Serait-il plus facile de les transformer en Dieu ?
Puisqu’il suffirait de changer la règle du jeu!Et si deux ailes blanches poussaient sur mon dos,
Si mes paupières se fermaient vers le haut,
Serais-je plus crédible en messager de la paix ?
Alors comme Prométhée, dressé contre l’injustice,
Rebelle, à travers les contrées, je m’en volerais
Lutter contre l’abus de pouvoir et ses milices.Et si, à force de rêver, tout devenait possible
Les si n’auraient plus aucune raison de supposer,
Les sans-papiers, les réfugiés vivraient ostensibles,
L’albatros enfin pourrait aisément marcher.
Et le poète ne se sentirait plus sur le sol exilé,
Car tant de choses permettraient de s’émerveiller.Bluette Staeger.
Extrait de “Amour, solidarité et action
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Poème préféré de Mandela .
Dans les ténèbres qui m’enserrent, Noires comme un puits où l’on se noie, Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient, Pour mon âme invincible et fière, sans de cruelles circonstances, Je n’ai ni gémi ni pleuré, Meurtri par cette existence, Je suis debout bien que blessé, En ce lieu de colère et de pleurs, Se profile l’ombre de la mort, Et je ne sais ce que me réserve le sort, Mais je suis et je resterai sans peur, Aussi étroit soit le chemin, Nombreux les châtiments infâmes, Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme.
Un autre poème pris chez »unpeudetao » merci à lui
Le paradis, Un livre de vers sous la ramée,un pichet de vin,une miche à pain. . .et toi A mes côtéschantant dans la solitude. . .Et la solitude est à présent un paradis. .
.Omar Khayam
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exemple à suivre de suite !!!
ATTENTION ! Une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse.L’O.M.B. (Organisation Mondiale du Bien-être) prévoit que des milliards de personnes seront contaminées dans les dix ans à venir.Voici les symptômes de cette terrible maladie :1- Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d’agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnement du passé.2- Manque total d’intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s’intéresser à tout ce qui engendre des conflits.3- Perte complète de la capacité de se faire du souci (cela représente l’un des symptômes les plus graves).4- Plaisir constant d’apprécier les choses et les êtres tels qu’ils sont, ce qui entraîne une disparition de l’habitude de vouloir changer les autres.5- Désir intense de se transformer soi-même pour développer ses potentiels de santé, de créativités et d’amour.6- Attaques répétées de sourires, ce sourire qui dit ” merci ” et donne le sentiment d’unité et d’harmonie avec tout ce qui vit.
7- Ouverture sans cesse croissante à l’esprit d’enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté.
Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes.Cette maladie est extrêmement contagieuse. Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible. Les traitements médicaux chimiques peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes, mais ne peuvent s’opposer à la progression inéluctable du mal. Aucun vaccin anti-bonheur n’existe. Comme cette maladie du bonheur provoque une perte totale de la peur de mourir qui est le pilier central des croyances de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux graves risquent de se produire, tels que grèves de l’esprit belliqueux, rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, cercles de partages et de guérison, crises collectives de fou rire.
La maladie du bonheur !
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Les maladies de cette année , rabelais (1532)
Cette année, les aveugles ne verront que bien peu, les sourds entendront assez mal, les muets ne parleront guère, les riches se porteront un peu mieux que les pauvres, et les gens en bonne santé mieux que les malades.
Plusieurs moutons, boeufs, pourceaux, oisons, poulets et canards mourront, mais la mortalité ne sera pas si cruelle chez les singes et les dromadaires.
Vieillesse sera incurable cette année à cause des années passées.
Ceux qui seront pleurétiques auront grand mal au côté. Ceux qui auront des diarrhées iront souvent au cabinet. Les catarrhes descendront cette année du cerveau jusqu’aux membres inférieurs. Le mal des yeux sera fort contraire à la vision. En Gascogne, les oreilles seront courtes et rares plus que de coutume.
Et quasi universellement régnera une maladie bien horrible et redoutable, maligne, perverse, épouvantable et déplaisante, laquelle terrifiera le monde ; sous son influence, plusieurs ne sauront de quel bois faire flèche, et bien souvent chercheront à s’en tirer en rêvassant, en raisonnant sur la pierre philosophale et les oreilles de Midas. Je tremble de peur quand j’y pense ; car je vous dis que cette maladie sera une épidémie, et Averroès (Colliget, VII) l’appelle “manque d’argent”.
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L‘art de vieillir
Vieillir, se l’avouer à soi même et le dire
tout haut, non pas pour voir protester les amis,
mais pour y conformer ses goûts et s’interdire
ce que la veille encore on se croyait permis.Avec sincérité, dès que l’aube se lève,
se bien persuader qu’on est plus vieux d’un jour ;
à chaque cheveu blanc, se séparer d’un rêve
et lui dire tout bas un adieu sans retour.Aux appétits grossiers, imposer d’âpres jeunes,
et nourrir son esprit d’un solide savoir,
devenir bon, devenir doux, aimer les fleurs,
aimer les jeunes, comme on aima l’espoir.Se résigner à vivre un peu sur le rivage,
tandis qu’il vogueront sur les flots hasardeux,
craindre d’être importun sans devenir sauvage,
se laisser ignorer tout en restant près d’eux.Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,
prier et faire un peu de bien autour de soi,
sans négliger son corps, parer surtout son âme,
chauffant l’un aux tisons, l’autre à l’antique Foi.
Puis un beau soir, discrètement, souffler la flamme
de sa lampe et mourir parce que c’est la loi.Jean Fabié .
Alors la PAIX viendra
Si tu crois qu’un sourire est plus fort qu’une arme,
Si tu crois à la puissance d’une main offerte,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important que ce qui divise,
Si tu crois qu’être différent est une richesse et non pas un danger,
Si tu sais regarder l’autre avec un brin d’amour,
Si tu préfères l’espérance au soupçon,
Si tu estimes que c’est à toi de faire le premier pas, plutôt qu’à l’autre,
Si le regard d’un enfant parvient encore à désarmer ton coeur,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Si l’injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle que tu subis,
Si pour toi l’étranger est un frère qui t’est proposé,
Si tu sais donner gratuitement un peu de ton temps par amour,
Si tu acceptes qu’un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton coeur,
Si tu crois qu’un pardon va plus loin qu’une vengeance,
Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse,
Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre ton temps et lui garder ton sourire,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit, sans la renvoyer et te justifier,
Si tu sais accueillir et adopter un avis différent du tien,
Si pour toi l’autre est d’abord un frère,
Si la colère est pour toi une faiblesse, non une preuve de force,
Si tu préfères être lésé que faire tort à quelqu’un,
Si tu refuses qu’après toi ce soit le déluge,
Si tu te ranges du côté du pauvre et de l’opprimé sans te prendre pour un héros,
Si tu crois que l’Amour est la seule force de dissuasion,
Si tu crois que la Paix est possible,
………..Alors la PAIX viendra.
Pierre Guilbert (Extraits).