(CROIX-ROUSSE insolite)
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Photos insolites de la croix-rousse.
C’est en se promenant à pieds que l’on fait les plus belles découvertes à la croix-rousse, entre Rhône et Saône, le premier arrondissement et Caluire. Il nous arrive de passer à côté de petites merveilles sans les voire! Sculptures, peintures, statues, la croix-rousse est riche et sa mémoire abonde de trésors. Pas besoin d’un appareil photo ultra perfectionné, en ce qui me concerne j’ai un lumix de la marque Panasonic DMC-FZ 38 avec un zoom grossissant 18 X (c’est quand même un peu juste) pour une somme allant de 300 euros à 500 euros on peut se faire plaisir.
Les madones, ce sont ces statues de la Vierge Marie que l’on retrouve un peu partout à l’angle de nos maisons lyonnaises. Dans les quartiers ouvriers, au détour d’une ruelle du Vieux Lyon ou près des églises, les madones de Lyon veillent sur la ville. Mais d’où viennent-elles ? Qui est à l’origine de leur construction ? Et pourquoi sont-elles si présentes ?
Tête levée et yeux grands ouverts, le Petit Paumé a retracé leur histoire.
UN ATTACHEMENT FILIAL ENTRE LES LYONNAIS ET LA VIERGE MARIE
Alors que l’Eglise catholique célèbre l’Immaculée Conception depuis 1854, c’est dès le XIIème siècle que les lyonnais lui rendent ce culte, à l’époque de la construction de l’abbaye d’Ainay et de la cathédrale Saint-Jean. Trois épisodes de l’histoire de la ville viennent soutenir ce vif attachement : en 1643, face à la menace de la peste, les échevins consacrent la ville à Marie ; en 1832, on se tourne à nouveau vers la Vierge lors d’une épidémie de choléra ; enfin, en 1870, on la supplie d’épargner Lyon de l’invasion des Prussiens.
Ce culte envers la Vierge Marie a poussé quelques artistes anonymes lyonnais à dresser des statues et niches sur les façades des immeubles. Ce n’est donc pas l’Eglise à l’origine de leur construction, mais bien la foi affirmée et l’élan missionnaire de quelques artistes.
UNE FLORAISON DES STATUES MULTISÉCULAIRE
Au XVIIème siècle, Lyon possède neuf couvents d’hommes et onze de femmes qui participent activement à la création de statues religieuses. Sur ces maisons conventuelles, on privilégie les niches en façade permettant une visibilité accrue. Dans cette ville aux maisons sans numéro, les statues étaient un moyen de les distinguer et d’identifier les habitations.
Vers la seconde moitié du XVIIIème siècle, on assiste aux opérations d’urbanisme menées par Perrache et Morand notamment, encourageant de plus en plus le décor sur la façade. En découle alors l’installation de nouvelles statues.
Les rénovations urbaines du XIXème siècle vont à leur tour transformer les tracés sinueux de la ville pour favoriser des voies de circulation plus larges et plus rectilignes. Les immeubles deviennent eux aussi plus réguliers et leurs façades sont davantage ornées pour répondre aux aspirations de la bourgeoisie.
Aujourd’hui, les emplacements de statues recensés datent majoritairement du XIXème siècle et beaucoup sont vides, détruites notamment par les intempéries. On en comptait 400 au début du XXème siècle, moitié moins aujourd’hui. Mais la volonté des lyonnais, même non croyants, de conserver leur riche patrimoine pousse le Diocèse de Lyon à lancer en 2008 une initiative « Notre-Dame du Coin de la Rue ». Celle-ci a pour volonté d’engager, avec les propriétaires des immeubles concernés, des opérations de rénovation, de restauration et de mise en valeur des niches et statues réparties sur son territoire. L’association Les Madones de lyon en plus de soutenir cette action, a lancé en 2017 un concours de sculptures contemporaines pour redonner vie à certaines niches remarquables en accord avec les propriétaires.
Généralement à la gloire de la Vierge Marie, d’autres Saints sont à l’honneur comme Saint Martin au 34 rue Vaubecour ou bien Saint Pierre dans la montée du Gourguillon .
Oui, je sais, un WC, rien de bien formidable, mais bientôt il ne sauront plus qu’un lointain souvenir, et quoique l’on en pense, ils nous manqueront, malgré une odeur parfois nauséabonde!
C’est grâce à mon petit-fils Idris et à son regard affûté que j’ai fait ses photos. Rue Artaud dans l’angle du mur d’une maison de particulier, cette magnifique vierge superbement conservée. C’est la première petite statue que je trouve sur le mur d’une maison, toutes les autres sont au-dessus des portes d’entrée d’immeuble.
Je me promène dans ma croix-rousse depuis que je suis né, c’est à dire depuis 1953, d’abord en landau, dans les bras de ma mère, puis sur les épaules de mon père, et depuis pas mal de temps à pieds. Il était temps que je rende hommage à ce village si particulier et que j’ai tant de mal à quitter.
Je ne donne que le nom de la rue, à vous de les trouver, tant mieux pour ceux et celles qui on de la mémoire! il ‘s’agit de la grande rue de la croix-rousse.
Pour ce genre de petite statue que l’on trouve la plupart du temps au dessus de certaines entrées de vieux immeubles, les potins vont bon train! il faut savoir quand même que beaucoup ont été détruites durant ses dernières décennies, pour ravalements de façades et autres réparations, les architectes sont maintenant informés que ses petites statues valent de l’or, qu’il s’agit du patrimoine de la croix-rousse. Pour les potins certains disent qu’elles existent depuis que Lyon eut été touché par la peste en 1643 d’autres qu’elles sont propres à la croix-rousse, pour ma part j’opterais plutôt pour un remerciement à la vierge.
Pour cette statue de la vierge, nous sommes montée Eugène Pons, à vol d’oiseaux, la part-dieu n’est pas si loin!
Pour ces deux statues, à quelques mètres l’une de l’autre, nous sommes rue Hénon, elles sont tout simplement superbes!!! L’une étant la vierge, l’autre un saint dont je ne dirais pas le prénom, car trop facile pour le trouver.
Sur ces photos, il s’agit des vestiges d’une des portes d’entrée de la longue muraille de la croix-rousse, la dernière apparemment. A Lyon la fortification de la ville isolait ainsi, une fois encore, la croix-rousse, c’est en 1831 qu’elle est reconstruite sur des vestiges édifiés au XVIème siècle, après le siège de 1793 qui eut lieu du 9 août au 9 octobre faisant suite à un soulèvement de Lyon contre la convention nationale.
Cette muraille comptait 6 bastions. C’est en 1512 et décidé par louis XII, que la première vrai fortification a lieu et est nommée saint Sébastien. Pour la première fois de son histoire la croix-rousse se trouve isolée de la ville de Lyon. La croix-rousse qui au XVIIIème siècle n’était encore qu’un hameau et qui plus tard prend de l’importance grâce aux religieux et aux commerçants, car les taxes étaient moins élevées qu’à Lyon.
Ici nous sommes sur le boulevard de la croix-rousse et je peux vous dire que l’on passe dessous très souvent!
là, une rue hyper connue de tous les croix- roussiens, la rue Henri Gorjus, une toute petite vierge magnifique, il faut un regard affûté pour la voire!
Voici une entrée également très regardée sur le boulevard, mais son histoire reste pour certains, inconnue, le portail de la tourette. cette entrée existait bien avant l’école normale des filles inaugurée par Sadi Carnot en 1888. classé monument historique en 1910, ce portail date du XVIIème siècle et était en réalité la porte d’entrée d’un vaste domaine attesté déjà au XIVème siècle, reçut comme dot en 1633, Jehan Mazuyer, chevalier, conseiller et trésorier auprès du roi de France fait ériger le portail avec sur le fronton en pierre les armoiries familiales, qui, à notre siècle, sont encore visible.
Celle-ci fait l’angle avec deux rues de la croix-rousse, un petit indice, l’une de ses rue s’appelle rue d’Ivry. rare sont les statues en angle de la vierge aujourd’hui.
Maintenant nous sommes rue Pailleron, cette statue mérite un bon lavage car elle est tout simplement superbe!
Place de la croix de bois, vierge placée soi-disant en 1996, placée ou replacée ? Une photo prouve, cependant, qu’elle était bien présente dans les années 1900-1930, voir avant. Par contre la croix de bois, elle, a disparue.
Rue chazière, à 100 m de chez moi, sculpture moderne dédiée à la sainte famille.
En voilà une dans une cage, rue Belfort, pour son bien malheureusement !
Autre vierge rue jacquard, un peu en hauteur, mais bien présente.
Toujours rue jacquard, derrière une grille, une superbe statue bien conservée, mais de qui? si quelqu’un peut m’aider, merci d’avance.
Montée Rater, encore une vierge sous un grillage.
Rue d’Ivry, dans le méli-mélo des petites rues de la croix-rousse, une autre vierge malheureusement sans ses mains, notre maire pourrait faire le nécessaire pour une éventuelle restauration, ça choque!
Rue bournes, saint-joseph dans un petit jardin pratiquement à l’abri des regards.
Voilà bien longtemps que cette vierge attendait que je la prenne en photo! Eglise st Denis.
Parc chazière, de vieux souvenirs pour moi, bons et mauvais, mais le vase, lui, est toujours là!
Au fur et à mesure, d’autres photos insolites viendront grossir mon article.